Bordeaux-les-Bains, les bienfaits de l’eau du XVIIIe au XXe siècle, Archives de Bordeaux Métropole, 2021 -2022

Exposition du 19 mai 2021 au 25 février 2022,

du lundi au vendredi de 9h30 à 17h.

 

Commissaire de l'exposition : Jean-Cyril Lopez.

 

Tour à tour convoitée, redoutée, maltraitée, domestiquée, l’eau - un des quatre éléments naturels de la culture occidentale – devient un élément fondamental de l’hygiène.
Ce bien naturel précieux multiplie les usages au fil du temps : l’eau qui lave, l’eau qui soigne, l’eau qui fortifie et délasse. Et si l’histoire de Bordeaux est intimement liée à celle de son fleuve, c’est bien l’eau qui en constitue l’essence même.
Depuis l’Antiquité, les Bordelais se baignent dans la Garonne. Au XVIIIe siècle, les pratiques évoluent et les techniques se développent : des bains flottants sur le fleuve aux bains douches dans les quartiers, des établissements d’hydrothérapie à la natation en piscine.
C’est à la découverte de cette histoire méconnue que vous invitent les Archives Bordeaux Métropole autour d’une sélection de documents de toutes natures, témoignages d’une incroyable aventure humaine et collective.
Aujourd’hui, dans un contexte de changement climatique, l’eau apparaît plus que jamais essentielle à la vie. Au cœur des préoccupations contemporaines, l’artiste Laurent Valera mène une réflexion sur cet élément depuis 2012. L’exposition présente une nouvelle série d’œuvres qu’il propose en dialogue avec les documents d’archives.

 

La sculpture "Lâcher la bride" a été réalisée en partenariat avec l'entreprise Cédéo Bordeaux Saint-Louis.


Le mouvement de l’eau est certainement le point commun de l’ensemble des propositions de l’artiste plasticien Laurent Valera créées en dialogue avec les documents d’archives.
Ce mouvement incarne pour l’artiste la vitalité de l’élément eau. Son écoulement naturel la dynamise et la charge d’une vie qu’elle restitue au fur et à mesure des éléments et des êtres qu’elle porte, enlace et traverse.
Domestiquée, traitée chimiquement, exploitée, nous ne la considérons plus comme un élément précieux et sacré, comme un bien commun de l’ensemble du vivant de notre planète mais tout simplement comme une ressource quantifiable, monnayable et privatisable jusqu’à devenir un produit financier en Californie depuis 2020.
Ici, au travers des six sculptures et de la vidéo Flows, Laurent Valera nous interroge sur notre rapport à l’eau en nous confrontant à ses intuitions d’une eau aux capacités multiples dont celle de connecter le vivant à son environnement dans des cohérences de rythmes et de flux afin de lui impulser la vie.

 

Laurent Valera présente sept œuvres inédites, six sculptures et une vidéo :

 

Lâcher la bride, sculpture, 2020.

J'étais sauvage, sculpture, 2020.

Flows, vidéo, 2020.

Résurgences, sculptures, 2020.

Ressaisissement, objet photographique, 2020.

Bien commun, sculpture, 2020.

Re-sentir, objet photographique, 2020.

Lâcher la bride, sculpture, 2020
Lâcher la bride, sculpture, 2020
"J'étais sauvage", sculpture, 2020
"J'étais sauvage", sculpture, 2020
Bateau bains sur la Garonne au XIXe siècle
Bateau bains sur la Garonne au XIXe siècle
Re-sentir, objet photographique, 2020
Re-sentir, objet photographique, 2020
Ressaisissement, sculpture, 2020
Ressaisissement, sculpture, 2020
Lâcher la bride (détail)
Lâcher la bride (détail)
Bien commun, sculpture, 2020
Bien commun, sculpture, 2020
Ressaisissement, objet photographique, 2020
Ressaisissement, objet photographique, 2020
Article, Sud-Ouest, 10 janvier 2021
Article, Sud-Ouest, 10 janvier 2021
Flows, vidéo, 2020
Flows, vidéo, 2020